"Dream Pop soyeuse, pointilliste, romantique et sonique du duo de Baltimore" : Les Inrocks. "Exaltant" : Libération. Elle, est née à Paris, dans la famille de l'un des plus grands compositeurs français. Lui, est originaire de Baltimore, cité peu riante du Maryland, sur la côte est des Etats-Unis. Tous deux se rencontrent dans cette mégapole et forment Beach House en 2005. En quelques mois, Victoria Legrand (chant, orgue) et Alex Scally (guitare, claviers) réalisent leur premier album. Beach House, sorti en octobre 2006 et repéré par le site Pitchfork, est imprégné de la voix sépulcrale de la chanteuse et des claviers qui forment le socle de leur style. Une atmosphère qui n'est pas sans rappeler les riches heures de la dream pop des Cocteau Twins et consorts. En février 2008, le duo récidive avec l'album Devotion sur le même label Carpark. L'ensemble de la presse s'emballe pour cette nouvelle réussite à l'ambiance étherée. L'inédit "Play the Game" entre au générique de la compilation Red Hot Organization, Dark Was the Night en 2009, et de son côté la chanteuse prête sa voix à deux titres de Grizzly Bear, "Two Weeks" sur l'album Veckatimest, et "Slow Life" pour la Bande Originale du film Twilight: New Moon. L'un des duos les plus en vue du rock américain retrouve la magie en studio pour l'album Teen Dream, paru début 2010 sur Sub Pop. L'album produit par Chris Coady contient en premier extrait "Norway". Le producteur est reconduit pour le quatrième album Bloom sorti au printemps 2012. Le disque plébiscité par la critique internationale (du 9,1/10 de Pitchfork à Télérama) est devancé par le premier extrait "Myth". Ce nouveau disque de BEACH HOUSE marque un retour à la simplicité, avec des chansons structurées autour d'une mélodie et de quelques instruments, la batterie jouant un rôle beaucoup moins important que sur les précédents Bloom ou Teen Dream. Depression Cherry est sans doute le plus bruyant et le plus agressif de leur album mettant un point d'orgue à standardiser leur contenu et prônant avant tout une liberté totale d'expression. Désormais de retour avec le splendide "Depression Cherry", Beach House prouve une fois de plus son assise sur la scène indé.
