Mahan Esfahani joue ici les six sonates «Württemberg» de C. P. E. Bach, lesquelles furent composées en 1742?3 et publiées en 1744. Son interprétation intense fait de lui le parfait avocat de cette musique dramatique, magnifiquement écrite, imaginative à souhait et pourtant trop peu jouée. Ces sonates couvrent différents styles, des éclats façon Sturm und Drang dans la musique pour clavier du début aux sublimes imitations de la voix humaine, avec des clins d'?il au haut baroque et au langage du célèbre père de C. P. E. Bach. Dans ses notes explicatives, Mahan écrit que «Carl Philipp Emanuel Bach affirme, de la manière la plus combative qui soit, son nouveau langage musical.»